Najat Vallaud-Belkacem persiste et signe dans la réforme du collège.
Pour sa dernière rentrée à la tête du ministère de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem se veut enthousiaste. "C’est la première rentrée où l’ensemble de notre refondation de l’école va se voir dans sa cohérence.", a-t-elle confié. Affichant son impatience, la ministre a affirmé que "Les conditions sont réunies pour que cette rentrée se passe de manière apaisée".
Elle a alors vanté les nouveautés de la rentrée qui se fera cette semaine en métropole. "Au primaire, par exemple, nous aurons en cette rentrée plus de 3900 enseignants supplémentaires déployés sur le territoire, pour un nombre d’élèves stable par rapport à l’an dernier : cela signifie un meilleur encadrement, de meilleures capacités de remplacement, la poursuite du déploiement de dispositifs plébiscités sur le terrain comme « le plus de maîtres que de classes.", s’est enthousiasmée la ministre.
Alors qu’une grève de certains établissements scolaires contre la réforme du collège est prévue le 8 septembre, la ministre s’est montrée ferme. "Cette réforme fait partie d’un ensemble très cohérent et c’est pourquoi, qu’on le veuille ou non, elle se fait, dans l’intérêt des élèves", a-t-elle lancé. Les établissements réticents, entre 5 à 10%, bénéficieront de mesures d’accompagnement, selon la ministre. "Nous avons déjà consacré 700 000 jours de formation (pour 215 000 professeurs dans les collèges publics et privés, NDLR) pour préparer la réforme du collège. C’est inédit".
Cette réforme va "donner plus de moyens à ceux qui en ont le moins, et revoir les pédagogies pour qu’elles s’adaptent à tous", réduisant ainsi les inégalités, a fait valoir Najat Vallaud-Belkacem sur Le Parisien.