S’étant exprimé sur les incendies en série qui se sont déroulés dans les Bouches-du-Rhône, François Hollande a soulevé l’hypothèse de feux criminels. Des interpellations ont même eu lieu dans cette zone.
Après la maîtrise de violents incendies qui se sont propagés dans le nord de Marseille, l’heure est actuellement aux enquêtes. Ainsi, François Hollande pointe du doigt des incendies criminels qui ont fait totalement partir en fumée 300 hectares, dans la région de Béziers et dans les Pyrénées-Orientales. Lors du jeudi 11 août, le président de la République française a félicité les sapeurs-pompiers ou les engagés de la réserve opérationnelle. Il a également lancé un avertissement contre les incendiaires. "Nous (les) retrouverons !", a promis le chef d’état français.
Dans l’après-midi du mercredi 10 août, un homme a été interpellé et placé en garde à vue pour suspicion d’incendie criminel, selon le parquet de Vitrolles. Il se serait trouvé à proximité d’un départ de feu et aurait eu un comportement suspect, d’après les informations communiquées par les autorités françaises. Les nombreux médias rapportent d’ailleurs que l’homme avait failli être lynché par les riverains qui se questionnaient sur sa présence autour des lieux.
François Hollande n’a pas tari d’éloges par rapport à l’engagement sérieux des sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires qui "paient un lourd tribut". Jeudi 11 août, un total de 1200 pompiers était toujours mobilisé jeudi dans les Bouches-du-Rhône. "Demain (vendredi), il sera beaucoup plus léger. Nous allons vers une amélioration" de la maîtrise de l’incendie, a toutefois précisé Nicolas Faure, le lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers.
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