La justice a rendu sa décision de l’affaire de l’accusation de viol portée à l’encontre de deux policiers de la Brigade de recherche et d’intervention qui remonte à 2014. Le parquet avait demandé leur renvoi devant les assises.
L’accusation de viol à l’encontre de deux policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) remonte au 23 avril 2014, rappelle France Info. Deux ans après les faits, les juges ont prononcé un non-lieu, mercredi. Le viol présumé aurait eu lieu dans les locaux de la Police judiciaire (PJ). Après la demande de renvoi devant les assises par le parquet, l’avocate de la victime, une touriste canadienne, a annoncé la décision de sa cliente de faire appel.
Le parquet a la possibilité de faire appel de la décision des juges dans cette affaire de viol présumé. Les deux policiers de la BRI mis en examen niaient les faits qui leur étaient reprochés. La touriste canadienne, âgée d’une trentaine d’années, affirmait avoir été violée par plusieurs policiers de la BRI, dans les locaux de la Police judiciaire, au 36, Quai des Orfèvres à Paris.
Ce viol se serait déroulé au cours d’une soirée alcoolisée commencée dans un bar à proximité des bureaux de la police. Une vaste opération de prélèvements ADN avait notamment visé, en septembre 2015, des fonctionnaires de la police travaillant dans les locaux de la Police judiciaire dans le cadre de l’enquête . Cette opération n’avait donné aucun résultat probant.
Le 17 juin dernier, le parquet de Paris avait demandé le renvoi pour viol en réunion des deux policiers mis en examen. L’un des policiers parlait de relation sexuelle consentie, l’autre a nié avoir eu un rapport sexuel avec la touriste canadienne.