Illustration/SIPA
Alors que des gendarmes d’élite du GIGN condamnent l’inaction de leur supérieur pendant les attentats ensenglotants survenus le 13 novembre à Paris, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian tire les choses au clair.
Les membres du GIGN se jettent les balles en pleine figure dans les responsabilités du groupe dans les attentats à Paris.
Dans une lettre anonyme écrite par les gendarmes d’élite du GIGN, leur chef, le colonel Hubert Bonneau est critiqué pour leur inaction lors des attentats à Paris ayant coûté la vie à 130 personnes. Des membres de ce groupe d’intervention reprochent à leur supérieur le commandement jugé "injuste et peu légitime". Il a été dénoncé d’être "peu courageux", mais son manque d’initiative d’envoyer ses troupes dans le Bataclan a également été réprimandé.
Face à ces accusations des gendarmes du GIGN, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a réagi sur RTL. Il a expliqué ce jeudi que "la discipline et la chaîne de commandement ont été respectées" lors de ces attentats terroristes meurtriers. "La responsabilité des opérations dans ce type d’événement grave incombe à la préfecture de Police qui donne des ordres", a-t-il poursuivi. Le ministre qui avoue ne pas être habitué à commenter les lettres anonymes a appelé à un respect de ces choix et de ces ordres. "Sinon ça part dans tous les sens et ce n’est pas acceptable", a-t-il conclu.
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