Dans une lettre non signée, les gendarmes du GIGN ont reproché à leur chef son manque de courage. Ce dernier n’aurait pas engagé ses hommes au Bataclan lors des attentats de Paris, le 13 novembre.
Une lettre anonyme de reproche pour les attentats de Paris
Se battre pour sa patrie même au péril de sa vie, tel est le message fort que ces gendarmes du GIGN ont envoyé à leur chef Denis Favrier dans une lettre anonyme de trois pages. Les gendarmes d’élite du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale s’en sont pris au colonel Hubert Bonneau, lui reprochant de ne pas avoir envoyé ses hommes au Bataclan lors des attentats du 13 novembre. "Alors que nous étions 40 opérationnels prêts à mener un assaut, prêts à faire cesser la tuerie, le colonel attendait sagement d’être appelé et se cachait derrière une histoire de compétence territoriale", accusent ces membres du GIGN, comme révélé par le Canard Enchaîné et rapporté par 20 Minutes.
Le colonel n’est pas issu de "l’inter"
La lettre est seulement signée "l’esprit de l’inter". Sachant qu’une centaine de militaires au sein du GIGN, il est actuellement impossible de déterminer combien de personnes ont adhéré à ces propos virulents par rapport aux attentats de Paris. "Voilà maintenant deux ans que nous subissons le commandement injuste et peu légitime du colonel Bonneau qui fait de son mieux pour minimiser la Force intervention", ont écrit les mécontents dans la lettre anonyme. Ils reprochent notamment au haut gradé de ne pas être issu comme eux de "l’inter", principal métier du GIGN. En raison de cela, le colonel serait "peu courageux et perd ses moyens dans l’action".
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La Une du 13 juillet 2016 est à consulter ici :https://t.co/y07LcQHmOc
— @canardenchaine (@canardenchaine) 12 juillet 2016