Une étude de la Drees a été menée dans le cadre de l’évolution du taux de l’interruption volontaire de grossesse en France. Le résultat montre une légère baisse en matière d’avortement sur le territoire français en 2015, notamment chez les femmes de moins de 20 ans.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), une institution affiliée au ministère des Affaires sociales et de la Santé a montré que le taux d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) en France est en baisse de l’ordre de 3,9% en 2015. Cette tendance est réjouissante, car en 2013, le taux a été en hausse pour se stabiliser en 2014 avant cette légère diminution l’année dernière.
Cette diminution a été notamment remarquée chez les jeunes de mois de 20 ans pour l’année dernière, contrairement à ce qui s’était passé dans les années 2000. "Chez les moins de 20 ans, le taux de recours baisse légèrement depuis 2010, après avoir fortement augmenté entre 1990 et 2010", rapporte le site du journal français Europe 1.
Selon cette étude de la Drees, cette tendance généralisée à la baisse de l’IVG en France est fortement liée au fait que les jeunes connaissent mieux la contraception d’urgence et aux méthodes de contraception dans sa globalité ces dernières années. "En 2007, deux femmes sur trois qui ont eu une IVG utilisaient une méthode contraceptive qui n’avait pas fonctionné (oubli de pilule, accident de préservatif)", a expliqué le rapport d’étude de la Drees. De plus, ces derniers temps, les "pilules du lendemain" sont largement accessibles auprès des pharmacies sans besoin d’ordonnance ni de prescriptions médicales.
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