Alors que les arrêts d’activités auprès de la SNCF doivent se poursuivre ce week-end, le Premier ministre Manuel Valls estime que les grévistes devraient reprendre le travail en particulier dans les régions frappées par les inondations.
Ce week-end sera encore marqué par des retards et annulations pour les TGV, Intercités, Transiliens, RER et autres TER... Une situation qui ne laisse pas les dirigeants sans réactions.
Un arrêt le plus vite possible
Le chef du gouvernement Manuel Valls a perdu patience et a lancé un appel ce samedi 4 juin à l’arrêt "le plus vite possible" du mouvement de grève à la SNCF. Selon le Premier ministre, cette grève est "totalement incompréhensible". "Je demande à chacun de prendre ses responsabilités, de suspendre et d’arrêter ce mouvement le plus vite possible", a-t-il lâché sur les propos relayés par RTL.
Une grève totalement incompréhensible
Les syndicats Sud et CGT ont déclaré dans la soirée de ce vendredi qu’ils allaient maintenir la grève à la SNCF, malgré l’appel à la "solidarité" lancé par le patron de l’entreprise publique Guillaume Pepy, dans la journée. Ce dernier, selon Linternaute, avait demandé la "suspension" du mouvement pour soutenir les Français confrontés aux impacts des intempéries et des crues. Mais le message semblait quelque peu mêlé aux mouvements simultanés, liés à la Loi Travail. "La grève de la SNCF n’a rien à voir avec les textes de loi sur le travail (...) Mais alors en Île-de-France, dans le Centre, dans les régions qui ont été touchées (...), elle est totalement incompréhensible", a indiqué Manuel Valls en marge d’un déplacement dans un quartier inondé de Crosne dans l’Essonne.