Les députés viennent de voter ce jeudi 26 mai en première lecture, un texte présenté par le Front socialiste. Ce dernier concerne surtout l’encadrement de la rémunération étroite des dirigeants d’entreprise.
Encadrement de la rémunération des patrons d’entreprise
À l’Assemblée nationale, l’attention se porte actuellement sur l’encadrement de la rémunération des entrepreneurs. Les députés se sont déclarés en majorité favorables à ce texte présenté par le Front de gauche en première lecture. Cela amène donc une contrainte des assemblées générales par rapport au sujet. Conformément à la demande du ministre des Finances Michel Sapin, les députés, pour la plus grande partie socialiste, ont cependant supprimé un point important du texte. Ce dispositif-clé consistait à introduire une limitation de 1 à 20 des écarts de rémunération dans l’entreprise. En effet, Michel Sapin craint un risque d’inconstitutionnalité vis-à-vis de cette mesure.
Les dispositions adoptées malgré l’avis du gouvernement
Au grand dam du gouvernement, la disposition proposant de limiter à deux et non plus à cinq le cumul des mandats d’administrateur de sociétés anonymes a été adoptée par les députés. Il en est de même pour un amendement du Front de gauche visant la suppression d’une disposition concernant le cadre fiscal applicable à l’acquisition d’actions gratuites par les cadres et dirigeants d’entreprise. Cette mesure avait été introduite il y a de cela un an par la "loi Macron". Il y a également plusieurs amendements du "frondeur" PS Gérard Sebaoun qui ont été adhérés à ce projet d’encadrement de la rémunération des patrons d’entreprises. Parmi eux, il y a la loi concernant l’interdiction d’attribution de stock-options ou d’actions gratuites aux dirigeants de sociétés lorsque ces derniers bénéficient d’aides de l’État.
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