Margaux Smets/SIPA
Les mobilisations des intermittents du spectacle ont abouti à un accord. La nuit dernière un accord a été trouvé sur le régime d’assurance chômage. L’accord prévoit notamment l’ouverture des droits à l’indemnisation à partir de 507 heures travaillées sur 12 mois.
Salariés et employeurs ont trouvé un accord commun pour mettre fin au mouvement lancé lundi dernier par les intermittents du spectacle. Les négociations ont duré près de dix heures, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 avril, au ministère du travail. Résultat : le sujet de discorde entre les organisations de salariés et employeurs du spectacle sur le régime d’assurance-chômage spécifique aux intermittents a été dénoué.
Le texte, "mis à la signature", "comporte des avancées importantes", a déclaré à l’Agence France-Presse Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle (majoritaire). Selon une source patronale, il s’agit d’un "accord acceptable pour les parties (...) avec de nettes améliorations pour la protection des travailleurs avec des efforts réciproques". Il prévoit une hausse des cotisations patronales "et aussi un effort côté salariés".
Ce que prévoit l’accord
Selon la CGT Spectacle, le texte prévoit l’ouverture des droits à l’indemnisation aussi bien pour les artistes que pour les techniciens, à partir de 507 heures travaillées sur 12 mois. L’accord prévoit aussi un retour à une date anniversaire pour le calcul des droits des intermittents. Sont par ailleurs prévus la neutralisation des baisses d’indemnisation après un congé maternité ou encore un début de prise en compte des arrêts maladie concernant les affections de longue durée. "Les employeurs ont dû concéder une augmentation de la cotisation patronale de 1% et la fin des abattements pour frais professionnels", précise la centrale syndicale. Celle-ci réunira vendredi ses instances pour décider d’une signature.
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