Cette mesure annoncée par l’Etat pourrait apaiser la tension qui règne entre taxis et VTC depuis plusieurs mois.
Après plus d’un mois de discussion, le gouvernement a présenté ce lundi les principes de cette mesure qui s’inscrit dans la "feuille de route pour l’avenir du secteur".
Les modalités précises attendues à l’été
Selon le ministère des Transports ce lundi 4 avril, l’État est disposé à racheter les licences des taxis qui le veulent. Les modalités précises y afférent seront toutefois fixées d’ici à l’été. Cette mesure était proposée fin février par Laurent Grandguillaume, le député (PS) nommé par le gouvernement pour régler la crise entre taxis et Véhicules de transports avec chauffeurs (VTC), leurs nouveaux concurrents. Elle entre aujourd’hui dans le cadre de la "feuille de route pour l’avenir du secteur du transport public particulier de personnes", présentée ce lundi aux représentants des différents acteurs du secteur par le secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies.
Les chauffeurs de taxi volontaires
Il est indiqué dans le document repris par les Échos que "les titulaires d’une autorisation de stationnement (ADS, le terme administratif pour désigner les licences) cessible et acquise à titre onéreux auront la possibilité, et non l’obligation, de se la faire racheter par l’État à un prix garanti, qui peut différer d’une ADS à l’autre". La feuille de route précise en outre qu’avec ce fonds de garantie retenu pour les taxis, l’État pourra racheter "des licences cessibles, pour les chauffeurs de taxi volontaires".
Un montant non fixé
Le quotidien économique affirme que le montant versé par le gouvernement pour le rachat des licences des taxis n’est pas encore déterminé. Il aura en effet pour référence le prix d’acquisition, corrigé de l’inflation. La mesure vise à permettre aux taxis de se retrouver dans leur investissement de départ, en évitant une plus-value sur le dos de l’État.
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