Illustration-APERCU/SIPA
Air France va instaurer "un dispositif d’exception" pour remplacer les hôtesses et femmes pilotes qui ne voudront pas effectuer la liaison Paris-Téhéran afin de ne pas être obligées de porter le voile à la descente de l’avion, indique ce lundi Gilles Gateau, DRH de la compagnie aérienne.
A moins de quinze jours de la reprise des vols Paris-Téhéran, Air France a finalement cédé devant la mobilisation de ses salariées. Ce lundi, la compagnie a évoqué des mesures d’exception en laissant le choix à son personnel navigant féminin. La compagnie aérienne avait relayé auparavant une note interne expliquant qu’à la sortie de l’avion, en Iran, elles devraient porter un uniforme avec pantalon, veste longue et voile.
Contactée par France TV Info, la compagnie aérienne a indiqué avoir accepté la demande de plusieurs syndicats de mettre en place un "volontariat" sur la ligne Paris-Téhéran.
Sur Europe 1, Gilles Gateau, directeur général adjoint des ressources humaines, a annoncé qu’Air France présenterait un "dispositif d’exception qui permettra que toute femme qui serait affectée sur le vol Paris-Téhéran et qui, pour des raisons personnelles, ne souhaiterait pas porter le foulard à la sortie de l’avion serait réaffectée à un autre vol, sur une autre destination".
Le directeur adjoint a tenu à préciser que les mesures d’exception ne concernant que l’Iran. "Téhéran est la seule destination pour laquelle le port du foulard s’imposait dès la sortie de l’avion", justifie-t-il.
Polémique sur le port du voile en Iran pour les hôtesses d’Air France