Alors que le projet de réforme de la loi Travail passe devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Myriam El Khomri réaffirme qu’elle est "à l’écoute de la représentation nationale pour construire collectivement une société où progrès économique et progrès social ont partie liée"
Pour la première étape du parcours parlementaire, la ministre du Travail défend le projet de réforme de la Loi Travail devant quelque 70 députés membres de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, ce mardi.
Le gouvernement à l’écoute des questionnements
Le projet de loi Travail est critiqué de toutes parts. Pour tenter d’apaiser la tensions avant son examen au parlement, la ministre a déclaré que c’est normal "qu’un texte aussi profondément réformateur suscite des questionnements et nécessite des débats". Elle a alors réitéré sa "totale volonté d’être à l’écoute de la représentation nationale pour construire collectivement une société où progrès économique et progrès social ont partie liée".
Objectif : renforcer le dialogue social
Devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Myriam El Khomri a soutenu "la conviction que c’est par le collectif que le salarié est le mieux défendu". Pour elle, le texte est "équilibré" qui vise à "renforcer le dialogue social". "Aucune souplesse ne serait possible sans négociation, sans assentiment des organisations syndicales représentant la majorité", a-t-elle fait valoir.
Pour défendre ce projet de loi Travail, elle a ajouté que "Le gouvernement aurait pu faire le choix de ne rien faire, faisant le constat que notre démocratie sociale est perfectible. C’est précisément le pari inverse qu’il fait, car nous sommes convaincus qu’il existe un cercle vertueux à tracer".