Des scènes de violence surréalistes ont eu lieu en plein Paris. Près d’une centaine d’élèves sont entrés de force dans un Franprix de l’avenue Jean-Jaurès. Cette réaction violente serait une réponse au coup de poing qu’un policier de Paris a donné à un lycéen étudiant au lycée Bergson.
Deux Franprix attaqués par des lycéens
Après avoir attaqué le commissariat central de l’avenue Jean-Jaurès, une meute de lycéens en colère s’en est prise à des boutiques Franprix, sur la place Stalingrad. "J’ai entendu des bruits de pétards dehors. J’ai vu par la fenêtre une masse de jeunes qui entraient et sortaient du Franprix", nous raconte un témoin direct de la scène.
Une source policière a également confirmé qu’un autre Franprix situé à proximité du canal de l’Ourcq dans Paris a été victime de ce même groupe de lycéens. "Il n’y a pas de notion de dégradation. Il s’agit simplement de vols", précise une source policière.
Actes de vandalisme et vengeances
La plupart de ces lycéens sont scolarisés au lycée Bergson. Ils manifestent en soutien à leur camarade de classe qui avait été frappé un peu plus tôt par un policier jeudi au cours de la mobilisation contre la "loi travail".
Une enquête policière serait actuellement ouverte par rapport aux actes de vandalisme perpétrés par les lycéens. Dans le cadre de cette mesure, un individu aurait déjà été interpellé pour des dégradations sur le commissariat du 19e arrondissement.
Réactions des autorités françaises
Face à ses débordements, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a déclaré qu’"Aucune violence n’est acceptable".
Voir plus d’actualités société en France
En savoir plus la réforme de la loi du Travail
En savoir plus sur les actes de vandalisme
Voir l’article en détail sur Metronews