Illustration/SIPA
Les rangs des forces de l’ordre comptent actuellement plusieurs tendances radicalistes. La nouvelle qui n’est pas encore au stade du phénomène a été confirmée par une note confidentielle de la préfecture de Paris.
Des cas de radicalisation au sein de la police parisienne
L’inquiétude gagne la préfecture de police de Paris après la découverte de plusieurs cas radicalistes au sein des membres des forces de l’ordre. Ces cas se sont déroulés entre 2012 et 2015, selon les informations rapportées dans une note confidentielle. En tout, 17 cas de radicalisations ont été recensés dans les rangs des forces de l’ordre, comme le mentionne le Parisien. Même si ces cas ne concernent que quelques individus isolés, la menace terroriste est prise au sérieux par la préfecture de Paris.
Les jeunes policiers véhiculent leur religion en pleine fonction
Ces cas de radicalisation islamistes se manifestent surtout par la pratique de la religion musulmane en pleine fonction. Dans les commissariats, ces policiers radicalisés diffusent par exemple des chants religieux en patrouille ou bien ils refusent de protéger une synagogue d’agressions islamistes. Les membres des forces de l’ordre concernés sont généralement des jeunes qui occupent les postes de gardien de la paix ou de brigadier. Aucun officier ou commissaire n’est concerné par ces cas de radicalisation, selon la note confidentielle.
La menace terroriste n’est pas encore très présente
Au vu de la situation, le cas de menace terroriste au sein de la police parisienne reste encore faible. En effet, seulement quelques dizaines de cas ont été relevés sur les 27.000 agents en fonction dans la capitale. Par ailleurs, aucun incident grave n’a été relevé par le parquet antiterroriste. Cependant, la préfecture de Paris a décidé de prendre note des "comportements de transgression du principe de laïcité" afin de prévenir tout dérapage.
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