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En protestation au démantèlement de la partie sud de la "Jungle" de Calais décidé par le gouvernement français, des migrants iraniens se sont cousus la bouche avec du fil et des aiguilles.
Les migrants protestent contre le démantèlement de la "Jungle" à Calais
L’État français était à son troisième jour consécutif dans l’opération de démantèlement de la partie sud de la "Jungle" de Calais, ce mercredi 2 mars. Cette initiative exècre pourtant au plus haut point les migrants qui ont décidé de protester contre cette mesure. Dans ce contexte, huit migrants iraniens se sont cousu la bouche avec des aiguilles et du fil pour manifester leur opposition. "We are humans" ("nous sommes humains") ou encore "Where is your democracy ? Where is our freedom ?" ("Où est votre démocratie ? Où est notre liberté ?"), ont écrit ces réfugiés sur deux pancartes brandies.
Ils venaient d’être expulsés de leurs logements
Pour cette opération de démantèlement du plus grand bidonville de France, à Calais, les employés de la Sogéa ont repris leur tâche de bon matin. L’entreprise a été mandatée par l’État français pour ce projet de destruction du camp de migrants. Les activités ont repris malgré ce genre de manifestations, sous la protection d’une trentaine de véhicules et deux camions antiémeutes. "Ces huit Iraniens se sont cousu la bouche parce que leur cabane venait d’être détruite", a déclaré François Guennoc, de l’association L’Auberge des migrants. D’après les informations communiquées par l’Humanité, ils ont fait partie des premières personnes à avoir été expulsées de leurs logements.
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#Calais #CalaisJungle 8 réfugiés iraniens expulsés du bidonville se sont cousus les lèvres. https://t.co/DOm9kOewkK pic.twitter.com/Be1jtxyw2N
— l’Humanité.fr (@humanite_fr) 2 mars 2016