La proposition de réforme de la loi du Travail d’El Khomri est fortement chahutée par les entités politiques et les syndicats en France. Le volet sur les Indemnités prud’homales et le licenciement économique sont les points hués par les contestataires de cette loi. Un appel à un "rassemblement à Paris" le 9 mars a même été lancé par des associations.
Les jeunes se mobilisent
Un appel à un "rassemblement à Paris" a été lancé par les syndicalistes, les organisations de jeunesse et l’Unef. Cette journée de contestation est programmée pour le 9 mars prochain, à Paris afin de stopper le projet de loi Travail proposé par la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Myriam El Khomri. Des tracts sont distribués par L’Unef ou l’Union Nationale des Étudiants de France pour mobiliser le plus de personnes possible. C’est le cas des lycéens (Unl, Fidl), des organisations politiques de la jeunesse (Jeunes communistes, Parti de gauche, NPA) ou syndicales (CGT), a rapporté le Figaro.
"Le gouvernement franchit une ligne rouge"
L’Unef estime que cette loi ne conviendrait pas à la réalité sociale et économique en France, d’où ce projet de "rassemblement à Paris". "Avec ce projet de loi, le gouvernement franchit une ligne rouge grave" a déclaré à la presse Marthe Corpet, la trésorière de l’Unef, citée par le site du Figaro. D’autres critiquent cette proposition de loi comme étant un projet fait à la va-vite, à l’instar de Laurent Berger, le Secrétaire général de la CFDT, (Confédération française démocratique du travail).
Le gouvernement temporise
Les mouvements contre cette loi El Khomri ne fléchissent pas malgré la temporisation du gouvernement, voire du président de la République en personne, François Hollande. En effet, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé lundi dernier que la présentation de cette proposition sera reportée de 15 jours au lieu de 9 mars. Pour sa part, pour le président François Hollande, "les interrogations sont légitimes" et que "la réforme du Code du travail doit être faite dans le dialogue et le respect", a rapporté le site du Figaro.
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