Myriam El Khomri, la Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social était en réunion avec les partenaires sociaux et les premiers responsables son ministère ainsi qu’avec une délégation de présidents de régions pour discuter du plan 500 000, lundi.
Le plan des 500.000 formations supplémentaires pour les chômeurs ne seront pas à la charge des régions. En effet, l’État a pris la responsabilité de financer les coûts des surplus d’activité visant à réduire ce fléau en France. Les partenaires sociaux mettront également la main à la pâte pour une petite contribution. Seulement, la mise en œuvre de cette mesure s’accompagne d’une condition. "Le préalable pour qu’une région s’engage dans le plan, c’est qu’elle maintienne son effort de formation. Au-delà, tout effort supplémentaire sera compensé par l’État", a rapporté le site du Figaro.
Cette réforme visant à réduire le chômage sera mise en place cette année 2016, comme l’a "annoncée le 18 janvier le président François Hollande", rappelle lefigaro.fr. L’État va débourser une enveloppe d’un milliard d’euros pour faire fonctionner ce projet d’envergure. Les partenaires sociaux du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels ou FPSPP vont également contribuer à hauteur de cent dix à cent trente millions d’euros dans le cadre de ce plan 500 000. Le top départ de ce projet pour endiguer le chômage devrait se faire ce mardi par la ministre du Travail et sa secrétaire d’État à la Formation, Clotilde Valter d’après le cabinet de Myriam El Khomri.
Dans le courant du mois de mars, le gouvernement et les régions qui accepteront de mettre en place ce plan devront signer des conventions. En effet, dans ces régions volontaires, "l’État abondera les fonds de Pôle emploi et les demandeurs d’emploi seront tout de même formés", a promis le cabinet de la ministre Myriam El Khomri.
Il est à noter que le plan 500.000 est axé sur un "mix de formations, courtes et longues, composé de formations aux compétences de base, de pré-qualification et de qualification pour les demandeurs d’emploi peu qualifiés, de formations aux métiers en tension, ou encore de "formations plus longues aux métiers de demain", destinées aux chômeurs de longue durée disposant d’un niveau de qualification plus élevé", a rapporté Le Figaro.
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