Illustration -SIPA - Pascal Fayolle
Afin d’analyser en profondeur la réforme du travail proposée par la ministre du Travail Myriam El Khomri, les organisations syndicales se sont donné rendez-vous le 3 mars. Pour l’heure, elles demandent déjà le retrait du plafond apposé sur les indemnités prud’homales pour licenciement abusif.
Le retrait du plafonnement des indemnités prud’homales
Au cours de la journée du mardi 23 février, l’intersyndicale s’est réunie pour prendre une position commune par rapport à la réforme du Code du travail. Ce projet de loi proposée par la ministre Myriam El Khomrin est largement décrié par la gauche et le syndicat, mais est pourtant salué par le patronat et la droite. Le texte qui est donc jugé trop favorable pour les entreprises a fait l’objet d’un débat pour la CGT. Après neuf heures de discussions, un communiqué a été publié. Dans celui-ci, neuf syndicats demandent le "retrait" du plafonnement des indemnités prud’homales pour licenciement abusif.
Les syndicats qui ont signé le texte
Les signataires du communiqué sont la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, FSU, Solidaires-Sud, l’Unsa, l’Unef, l’UNL et la Fidl. Il n’y a eu que le FO qui n’a pas paraphé ce document. Toutefois, l’intersyndicale a décidé à l’unanimité de se retrouver le 3 mars prochain pour un nouveau débat concernant ce projet de loi sur la réforme du Code de Travail. Les syndicats qui ont signé dénoncent " des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs ". Les organisations pointent notamment du doigt "ce projet, élaboré sans réelle concertation, va profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salariés-es et les jeunes qui aspirent à accéder à un emploi".
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Le communiqué de l’intersyndicale sur l’avant projet de loi #ElKhomri pic.twitter.com/bTm07lTiIE
— CFDT (@CFDT) 23 Février 2016