La dégressivité des allocations de chômage a été un sujet très discuté dernièrement. Hier encore, elle faisait partie d’une piste à suivre, mais du jour au lendemain, cet abaissement des subventions de chômage est devenu une certitude pour certains politiques.
Lundi, le ministre des Finances, Michel Sapin a parlé "d’une piste" concernant la dégression des allocations de chômage. Actuellement, Pierre Gattaz, le chef de file du MEDEF (Mouvement des entreprises de France) affirme que "la dégressivité des allocations de chômage fait partie des solutions qu’il faut mettre sur la table". En effet, lors d’une conférence de presse organisée au sein de cette institution patronale, Pierre Gattaz a été catégorique et veut à tout prix participer à ce débat d’une importance capitale.
Pour justifier sa position par rapport à ce sujet, le patron du MEDEF a indiqué qu’"il n’est pas question que l’on recommence à faire des réformes dites paramétriques, c’est à dire ‘on ne touche presque à rien et la vie continue comme avant’. Non, la vie ne peut pas continuer comme avant parce qu’il y a un chômage très élevé et que les réformes précédentes n’ont pas donné grand-chose".
Pour endiguer ce taux de chômage qui atteint des chiffres extravagants, le Pierre Gattaz a souligné deux axiomes à envisager. Tout d’abord, il faudrait suivre de près les chômeurs aux prémisses de leur inactivité : "accompagner mieux les chômeurs qui en ont vraiment besoin, dès le premier jour où ils sont au chômage, pas 6 ou 7 mois après, c’est trop tard", a-t-il expliqué. Ensuite, il faut donner une motivation à ceux qui se sentent réticents à allez travailler. "L’incitation à travailler pour tous les gens qui peuvent travailler et qui ne le font pas" est la seconde démarche à suivre selon le président du MEDEF.
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