Pour couper cours aux commentaires sur l’opération à Saint-Denis, le 18 novembre dernier, Bernard Cazeneuve les invite à rejoindre les rangs du Raid.
Recrutement au sein du Raid
Bernard Cazeneuve n’est pas allé de main morte pour faire taire les mauvaises langues concernant les opérations anti-terroristes, après les attentats de Paris. Il défie ainsi les "commentateurs" qui, "devant leur télévision, dans la chaleur de leur foyer" ont émis des critiques par rapport à l’intervention militaire lors de l’assaut à Saint-Denis. Pour cela, le ministre de l’Intérieur les a invités dans la soirée du jeudi 28 janvier à "rejoindre" les "colonnes d’assaut" de l’unité d’élite de la police en France.
Son mépris pour les critiques négatives de l’assaut à Saint-Denis
Le ministre de l’Intérieur a surtout évoqué les critiques qui ont fusé contre le Raid par rapport à l’assaut des terroristes à Saint-Denis. Lors de cette intervention dans l’appartement où était retranché Abdelhamid Abaaoud, les critiques avaient tancé vertement la "précipitation" de l’opération ainsi que ses "failles". "Je n’accepte pas ces facilités", a déclaré Bernard Cazeneuve, qui a notamment fait part de son "profond mépris" à l’égard de ces critiques.
Il dénonce les critiques envers l’état d’urgence
Lors de ce même discours qui a été prononcé durant la présentation des vœux du Syndicat des commissaires de police (SCPN, majoritaire), Bernard Cazeneuve a également pointé du doigt les critiques émises contre l’état d’urgence. Pour rappel, beaucoup y voyaient la résurgence d’un État policier. "Je n’ai jamais admis que l’on considère que, partout où il y a un policier et un gendarme, il y ait une potentialité de violence comme s’il y avait la main d’un État totalitaire", a-t-il relevé. Le ministre de l’Intérieur a notamment rappelé que l’état d’urgence fait l’objet d’un contrôle parlementaire.
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