La manifestation des chauffeurs de taxi se poursuit ce mercredi 27 janvier, malgré la nomination du député Laurent Grandguillaume au titre de médiateur. Des rassemblements ont duré toute la nuit dans Paris aux abords de la Porte Maillot et de Bercy et seront reconduits dans la journée.
Les taxis ne sont pas près d’abandonner leur revendication. Après un mardi "noir" marqué par diverses manifestations ponctuées d’incidents et une vingtaine d’interpellations, les chauffeurs ont décidé de maintenir leur mouvement.
Laurent Grandguillaume, nommé médiateur
La mobilisation s’est poursuivie dans la nuit de ce mardi aux abords de la porte Maillot et de la place du Bataillon-du-Pacifique. Les conducteurs de taxi, contestant la concurrence des VTC, ont fait la sourde oreille face aux appels à la dispersion formulés par le préfet de police et la grève s’est poursuivie ce mercredi. Vers 6 heures ce matin, malgré la nomination d’un médiateur, le député PS Laurent Grandguillaume, par Manuel Valls, les taxis ont toujours bloqué la circulation sur la place de la porte Maillot dans le 17e arrondissement, l’un des principaux points d’entrée et de sortie de la capitale. D’autres chauffeurs s’étaient immobilisés à Bercy, aux environs du ministère de l’Économie.
Vers un renforcement des contrôles
Manuel Valls, qui a rencontré une délégation de représentants des chauffeurs de taxi a déclaré le renforcement des contrôles visant les pratiques illégales de certains VTC. Le Premier ministre se dit en outre "prêt à ouvrir, avec les organisations professionnelles représentatives, une concertation sur l’équilibre économique du secteur du transport individuel de personnes et les éventuelles évolutions de la réglementation qui pourraient en découler", a précisé Matignon cité par 20 Minutes. Dans la foulée, il a été indiqué que les VTC seraient aussi consultés.