Hasna Aït Boulahcen, qui avait été tuée dans l’assaut du Raid à Saint-Denis, était une victime du terrorisme, d’après sa famille qui a décidé de porter plainte contre X.
Hasna Aït Boulahcen était la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, rappelle L’Express. Me Fabien Ndoumou, l’avocat de sa famille, soutient qu’elle était une "victime du terrorisme". La jeune femme avait été ensevelie sous les gravats de l’appartement où elle se trouvait lors de l’assaut de Saint-Denis. Elle était alors en compagnie de son cousin et un troisième homme, Chakib Akrouh, qui était impliqué dans les attaques des terrasses de café à Paris.
La famille de Hasna Aït Boulahcen porte aujourd’hui plainte contre X et se constitue partie civile pour "terrorisme, crime de meurtre et tout autre chef que l’enquête pourrait révéler", selon I-Télé.
Pour sa famille, Hasna Aït Boulahcen n’est ni complice ni victime. Elle ne serait pas non plus kamikaze "comme on l’avait prétendu". Le seul statut qui lui convient est celui de victime, selon Me Fabien Ndoumou qui pense que la jeune femme était sous pression de son cousin Abdelhamid Abaaoud.
Me Fabien Ndoumou s’appuie sur une vidéo de l’assaut de Saint-Denis dans laquelle on entend Hasna Aït Boulahcen crier : "J’ai envie de partir". Elle a rencontré Abdelhamid Abaaoud dès le 15 novembre, soit deux jours après les attentats et a reçu une somme d’argent notamment pour lui acheter des vêtements. C’est elle qui a trouvé l’appartement de Saint-Denis où ils sont tous les deux été tués.