Une étude révèle que les dépenses professionnelles non déclarées à l’employeur atteignent 600 millions d’euros chaque année. Il serait donc désormais bon de déclarer toutes les notes de frais à son patron.
Les frais non déclarés, du pain bénit pour les employeurs
D’après l’étude du fournisseur de solutions d’entreprises Unit4 qui a sondé neuf pays, il existe un sur dix actifs qui ne déclare pas ses notes de frais. Cette non-déclaration atteint le chiffre astronomique de 600 millions d’euros chaque année, un beau cadeau aux patrons de ces salariés. En somme, un Français offre en moyenne 212 euros par an à son employeur.
Les raisons qui poussent à la non-déclaration
Par rapport à cette non-déclaration des notes de frais, 25 % des sondés évoquent des procédures trop complexes et trop longues. Ce quart des actifs doit par ailleurs patienter plus d’un mois avant d’obtenir un quelconque remboursement. Devant ces contraintes, les trois quarts des salariés ne prennent pas la peine d’entamer les démarches de remboursement pour une somme relativement faible. Ceux qui oublient leurs justificatifs représentent pour leur part 35 % des sondés.
La France se trouve au cinquième rang
Au seuil mondial, la France se trouve à la cinquième place des pays avec le plus grand chiffre de notes de frais non déclarées. Le premier au classement est bien sûr les États-Unis où un salarié en moyenne renonce à environ 347 euros chaque année. Il est suivi par l’Allemagne avec 292 euros de notes de frais non déclarées et 291 euros pour le Royaume-Uni. D’après l’auteur de l’étude, 14 milliards d’euros sont offerts chaque année aux entreprises des neuf pays (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Espagne, France, Pays-Bas, Allemagne, Belgique et Suède).
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