Les policiers sont déjà sur le qui-vive depuis les attentats de janvier. Ils font actuellement face à une fatigue physique et psychologique importante depuis ceux de novembre.
Les forces de l’ordre sont fatiguées, très fatiguées, observe France Info. Elles étaient déjà à pied d’œuvre depuis les attentats de janvier, auxquels se sont ajoutés ceux de novembre et l’état d’urgence, car les missions de surveillance et les patrouilles se multiplient.
Les forces de l’ordre ont mené plus de 2 900 perquisitions depuis les attentats du 13 novembre et l’instauration de l’état d’urgence, tandis que des congés ont été annulés pour limiter les retards de procédure, alors que les temps de repos et de formation continue ont été raccourcis.
Certains policiers sont en poste jusqu’à dix jours d’affilée, avec des journées de travail pouvant atteindre 24 heures. En plus de la fatigue physique liée aux heures de surveillance, ils seraient de plus en plus nombreux à faire un burn-out.
VIDEO. État d’urgence : Les forces de l’ordre sont au bord du burn-out