Comment les autorités françaises ont-elles pu remonter si vite la piste du troisième kamikaze du Bataclan ? Tout aurait commencé avec un SMS envoyé à la mère de Foued Mohamed-Aggad.
Le SMS qui identifie le troisième kamikaze du Bataclan
"Ton fils est mort en martyr avec ses frères le 13 novembre." Ce message a été envoyé par la femme de Foued Mohamed-Aggad à la mère de ce dernier. D’après l’avocate de la famille, ce serait d’ailleurs ce SMS qui a permis de remonter la piste pour découvrir l’identité du troisième kamikaze du Bataclan. "La mère de Foued Mohamed-Aggad a reçu ce message fin novembre. Elle m’a immédiatement alertée et nous avons pris contact avec la justice", a déclaré mercredi 9 décembre Me Françoise Cotta.
Des comparaisons ADN réalisées
Par la suite, des comparaisons ADN ont été réalisées pour permettre de mettre un nom sur le dernier membre du kamikaze qui a attaqué au Bataclan, le 13 novembre. D’après les informations délivrées par les autorités françaises, Foued Mohamed-Aggad avait déjà rejoint la Syrie comme les deux autres assaillants du Bataclan, Omar Ismaïl Mostefaï et Samy Amimour. Il s’y était rendu avec son frère et huit amis du quartier de la Meinau à Strasbourg. "Son frère a voulu rentrer, car il dit ne plus avoir supporté la situation là-bas. Foued disait en revanche à sa mère qu’il était très heureux. Il s’était marié et venait d’avoir un enfant", a raconté Me Cotta. La famille n’aurait plus eu de nouvelles du jeune homme depuis le mois d’août. Il disait ne pas vouloir rentrer en France et mourir en kamikaze en Irak.
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VIDEO - Foued Mohamed-Aggad, 3e kamikaze du Bataclan, vu par ses proches https://t.co/4cDmjrU9Xv pic.twitter.com/Ya2DEz6dbV
— BFMTV (@BFMTV) 9 Décembre 2015