La crise économique en France impacterait-elle sur la fécondité ? Une étude de l’Ined a permis de constater que les Français au chômage repoussent leur intention d’avoir leur premier enfant dans un avenir proche.
Le chômage et sa répercussion sur la naissance
La situation de chômage en France aurait une grande influence sur la décision des ménages à avoir un enfant. En effet, les Français qui sont sans travail retardent volontairement la naissance de leur premier enfant. Un fait qui impacte sur la démographie française. D’après un sondage de l’Ined réalisée entre 2005 et 2011 auprès de 10.000 Français, près d’un quart des hommes sans emploi déclaraient souhaiter un premier enfant dans les trois prochaines années.
Les statistiques par rapport aux décisions de conception
À partir de 2005, 38 % des femmes inactives ont annoncé vouloir un enfant dans les trois années qui ont suivi. Ce chiffre grimpe pourtant à 43 % pour les hommes qui travaillent et à 53 % pour la gent féminine active. Toutefois, 8 % des hommes et 6 % des femmes qui ont connu une période de chômage sont moins enclins à avoir un enfant, dans les trois années qui suivent.
Moins d’hésitations pour le deuxième enfant
Que la population française se rassure toutefois, si la hausse du chômage en France retarde les projets de bébés, elle n’a que peu d’effets sur la démographie à long terme. Du côté de ceux qui ont déjà au moins un enfant, il n’y a " aucune différence significative" entre chômeurs et personnes actives, par rapport au fait de concevoir un autre bébé. Ainsi, les Français hésitent moins à faire un deuxième enfant malgré la crise de chômage qui a commencé en 2008.
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