Bernard Cazeneuve : la France n’a pas été informée de l’imminence d’une attaque

Bernard Cazeneuve dément l’information
La France aurait-elle été informée de l’imminence d’une attaque terroriste avant le 13 novembre ? Bernard Cazeneuve répond par la négative. En effet, une information du Petit Journal avait évoqué que la DGSE avait été préalablement au courant des attentats de Paris, lors de l’interception d’une conversation téléphonique de Hasna Aitboulahcen. Dans une interview, Bernard Cazeneuve dément officiellement cette information. "La seule information dont nous avons disposé concernant le mouvement de ces terroristes nous est parvenue au lendemain des attentats, de la part d’un service étranger hors Union européenne", a-t-il affirmé.

Au courant des attentats à Paris
Le ministère de l’Intérieur n’aurait été informé que du passage des terroristes par la Grèce, il y a de cela quelques semaines avant les attentats de Paris. Toutefois, le Petit Journal avait indiqué dans son émission du jeudi soir que les services français de renseignements extérieurs (DGSE) avaient intercepté le 12 novembre un appel d’Hasna Aitboulahcen vers un correspondant en Syrie. Elle aurait confié à son interlocuteur son intention de commettre un attentat en France.

D’après le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouch, la DGSE avait passé l’information aux services de renseignements intérieurs, le même jour. Un rendez-vous aurait alors été fixé pour "évaluer le danger potentiel d’Hasna Aitboulahcen" le 16 novembre, quatre jours avant les attentats de Paris. Cette information n’est "pas vraie", "c’est faux", a cependant martelé Bernard Cazeneuve.

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La veille des attentats, la DGSE avait alerté la DGSI que Hasna Aït Boulahcen voulait commettre des attentats.
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— Le Petit Journal (@LPJofficiel) 26 Novembre 2015