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Les maisons de naissance permettent à des femmes d’accoucher sans hospitalisation. Neuf établissements ont été retenus à titre expérimental.
L’information a été publiée au Journal officiel aujourd’hui, rapporte Le Figaro. Il s’agit de la société CALM-maison de naissance à Paris ainsi que les associations Premier Cri à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, la Maison de naissance Doumaia à Castres dans le Tarn, La Maison à Grenoble, Le temps de naître à Baie-Mahault, en Guadeloupe, Joie de naître à Saint-Paul, à la Réunion, Premières heures au monde à Bourgoin-Jallieu, dans l’Isère, Maison de naissance Alsace à Sélestat, dans le Bas-Rhin, et Un Nid pour naître à Nancy, en Meurthe-et-Moselle.
L’expérimentation des maisons de naissance a obtenu le feu vert du Parlement à la fin 2013. Il s’agit d’établissements gérés par des sages-femmes situés près d’une maternité partenaire, qui assurent le suivi des grossesses et les accouchements.
Les grossesses sans pathologie particulière sont les seules admises dans ces maisons de naissance. Une sage-femme doit être en mesure d’intervenir à tout moment, surtout pendant les accouchements, tous les jours de l’année, dans un délai compatible avec l’impératif de sécurité.
En outre, lors des accouchements, deux sages-femmes doivent être présentes dans les locaux, notamment en cas de situation d’urgence qui nécessitant le transfert de la mère et de l’enfant.
Enfin, la maison de naissance est tenue d’effectuer les dépistages obligatoires pour tous les nouveau-nés, tels que celle de la mucoviscidose ou l’hypothyroïdie. Une première évaluation de l’expérimentation doit être réalisée par l’agence régionale de santé (ARS) au bout de deux ans de fonctionnement.