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Le chef négociateur de la BRI a raconté les appels échangés avec Omar Ismaïl Mostefai et Samy Amimour, retranchés dans un couloir du Bataclan. Le policier décrit ses interlocuteurs comme très énervés et confus.
Les échanges téléphoniques entre le chef négociateur de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) eurent lieu entre 21h40 et 00h18, raconte BFMTV. Le policier décrit les terroristes comme "très énervés, très speed et confus".
Lors des attentats du 13 novembre, entre 23h27 et 00h18, l’heure de l’assaut mené au Bataclan, le policier s’était entretenu à plusieurs reprises avec les terroristes. Il s’agissait d’Omar Ismaïl Mostefai, de Samy Amimour ou bien de leur troisième complice, non encore identifié. "Celui que j’ai en ligne parle un français sans accent, comme s’il venait de province", poursuit le policier.
Omar Ismaïl Mostefai pourrait être l’interlocuteur du policier lors de ces attentats du 13 novembre. Grâce à un détail, le négociateur est persuadé qu’ils ont séjourné en Syrie. Au troisième appel, les terroristes du Bataclan ne menaçaient plus d’égorger tout le monde ou de jeter les otages par la fenêtre.
"J’ai l’impression qu’ils commencent à revenir à la réalité. Il est 23h48". Le policier explique que sa mission principale était d’obtenir la reddition des terroristes du Bataclan, mais cet objectif n’était pas atteignable vendredi soir. "On l’a su très vite", résume le chef négociateur de la BRI.