Le procès en appel de l’affaire des prothèses mammaires se tient du 16 au 27 novembre. Jean-Claude Mas, le fondateur de la société PIP revient sur le devant de la scène.
Jean-Claude Mas, le fondateur de la société de fabrication de prothèses mammaires Poly Implant Prothèse (PIP) s’est confié à France Tv. Devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, où il comparaît pour escroquerie aggravée, l’homme est resté fidèle à sa ligne de conduite sulfureuse.
Jean-Claude Mas n’avait aucune appréhension avant la tenue de son procès, et il le clame haut et fort : "J’en ai rien à foutre. J’ai 76 ans. Ma vie est derrière, elle n’est pas devant", a-t-il dit.
Le fondateur de PIP, société au cœur d’un scandale mondial de prothèses mammaires défectueux, se dit actuellement à "20 euros près". "J’ai une existence très précaire", estime-t-il Jean-Claude Mas. Il raconte aussi que la voiture qu’il conduit est prêtée par son fils.
Jean-Claude Mas ne digère pas sa condamnation en première instance à quatre de prison. En 2013, le tribunal correctionnel de Marseille l’a reconnu coupable d’escroquerie et de tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé, soit une tromperie aggravée.
Le premier procès de l’affaire, en mai 2013, était un grand spectacle. Peu importe à Jean-Claude Mas qui assure : "Je n’ai pas de remords et j’ai la conscience tranquille".