Les producteurs de spectacles se disent victimes des revers des attentats de Paris.
Ils se plaignent de la baisse de la fréquentation après les attentats de Paris qui a conduit à une chute drastique de leur recette. Ainsi, producteurs, diffuseurs et gérants de salles de spectacles musicaux réclament un plan de soutien au secteur d’un montant de 50 millions d’euros. Et ce malgré la mise à leur disposition par le ministre de la Culture Fleur Pellerin d’un fond de 4 millions d’euros. Même s’ils en sont reconnaissants ils indiquent que "l’onde de choc nécessite un plan de soutien d’envergure à moyen terme du gouvernement : en effet, pour pallier l’impact, le syndicat évalue ses besoins à 50 millions d’euros" (selon le porte-parole de leur syndicat).
Le vendredi après le drame, les Parisiens ont tenu à marquer symboliquement leur refus de baisser les bras face à l’intégrisme qui veut les confiner désormais dans la peur. Ainsi les terrasses de certains restaurants parisiens ont vu une poignée de monde qui a tenu à garder leur habitude de sortie du vendredi soir. Devant le Bataclan le vendredi 20 novembre des artistes anonymes ont tenu à assurer des spectacles, avec un orgue abrité sous un chapiteau.
A plus d’une semaine des attentats, la France commence à enterrer ses morts.