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Une semaine après les attentats de Paris, des personnalités du monde culturel, de Charles Aznavour au président de l’Institut du monde arabe Jack Lang en passant par les acteurs Sylvie Testud et Michel Boujenah, appellent à une mobilisation de tous à "faire du bruit et de la lumière" vendredi à 21h20.
La France se tiendra debout. Une semaine après les attentats à Paris survenus le 13 novembre, des personnalités du monde culturel, de Charles Aznavour au président de l’Institut du monde arabe Jack Lang en passant par les acteurs Sylvie Testud et Michel Boujenah appellent toute la France et même le monde à rester debout. " 21h20. Vendredi 20 novembre : Paris, France, Monde, Debout ! Une semaine après, allumons lumières et bougies en occupant nos cafés, notre rue, nos places, nos villes, faisons entendre ces musiques qu’ils haïssent", ont déclaré ces personnalités dans une tribune publiée sur le site du Huffington Post.
L’idée de cette mobilisation est de communiquer aux terroristes qu’ils ont perdu. "Faisons du bruit et de la lumière pour qu’ils comprennent qu’ils ont perdu", ont-ils ajouté. Parce que les attentats ont visé des cafés, restaurants, salle de concert, ces personnalités considèrent que c’est la culture et l’émancipation qui ont été frappées. "Nous ferons ensemble cet acte simple, ici, là, là-bas, pour faire la preuve, une nouvelle fois, que la culture continuera de rayonner et de faire briller la lumière de l’espoir et de la fraternité", ont crié les personnalités à l’origine de cette mobilisation.
Cet appel a été signé par de nombreuses personnalités du monde culturel comme les réalisateurs de cinéma Alexandre Arcady, Elie Chouraqui, Diane Kurys, Djamel Bensalah ou Arthur Benzaquen. Les comédiens Smaïn et Jean Benguigui, l’animateur de télévision Mouloud Achour, la journaliste Anne Sinclair ou encore le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Motta ont également apposé leur signature. Par ailleurs, cet appel a eu l’approbation de l’homme d’affaires Pierre Bergé, le conseiller régional socialiste Julien Dray, l’ex-secrétaire d’État chargée de la Politique de la ville Fadela Amara ou le politologue Gilles Kepel.