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Vendredi 13 novembre, Massimiliano Natalucci est sorti vivant de l’attaque au Bataclan. Et ce n’est pas le seul drame auquel il a survécu.
Massimiliano Natalucci est un touriste italien en visite à Paris. Ce vendredi-là il était au Bataclan avec sa petite amie. Il s’était retrouvé à trois mètres des deux anges de la mort lorsque ces derniers ont surgi dans la salle de concert. Aux premières rafales il a réussi à échapper aux balles ; son amie elle en a pris une à l’épaule. Elle s’est faite opérer le lendemain et se trouve hors de danger.
Massimiliano est un vrai miraculé. Il y a trente ans à Bruxelles, il avait déjà échappé au drame du Heysel. Un soir, fervent supporter de la Juventus Turin alors qu’il était à âgé de quinze ans, il s’est déplacé dans la capitale belge pour soutenir son équipe face à Liverpool. C’était la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions (ex-Ligue des champions). Depuis sa tribune, il a été témoin de la tragédie qui a coûté la vie à 39 personnes, conséquence d’un énorme mouvement de foule après l’effondrement d’un muret et des grilles de séparation.
Massimiliano Natalucci a aussi survécu à deux graves accidents de voitures. Sa sœur, fervente catholique, croit que sa veine vient du fait que "lorsqu’il avait 8 ans, le pape Jean-Paul II lui a donné un baiser sur la Place-Saint-Pierre".
