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Dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats parisiens du 13 novembre, 128 perquisitions ont été menées par les forces de l’ordre françaises dans la nuit de lundi à mardi.
Ces perquisitions menées quatre jours après la tragédie à Paris n’avaient aucun lien direct avec l’enquête sur les attentats du 13 novembre.
"128 perquisitions" dans la nuit de lundi à mardi
Comme annoncé par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ce mardi sur France Info, les forces de l’ordre françaises ont effectué "128 perquisitions" dans la nuit de lundi à mardi. Celles-ci entrent dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats de Paris ayant tué 129 personnes et faisant plus de 350 blessés. L’ensemble de ces perquisitions s’est soldé par dix arrestations.
Les perquisitions ne s’arrêteront pas là
Selon l’entourage du ministre, dix personnes ont été interpellées avant d’être placées en garde à vue. La nuit précédente, une opération similaire avait abouti à 168 perquisitions administratives engendrant 23 interpellations et la saisie de 31 armes. Le Premier ministre Manuel Valls a averti lundi que les perquisitions se poursuivront.
La situation dans les régions
Dans la région de Lyon, quatre perquisitions ont été réalisées la nuit dernière. À Toulouse, dans le quartier des Izards, un homme de 30 ans a été placé en garde à vue mardi matin après la saisie d’un fusil à pompe. La première opération dans Le Mirail avait conduit à cinq gardes à vue. En Gironde, une voiture belge avec à son bord deux hommes suspects a été interpellée. Dans la foulée, six autres hommes ont été arrêtés dans une maison du voisinage, mais aucune de ces interpellations ne serait liée avec les événements de vendredi. Les personnes seraient compromises dans des affaires de trafic de stupéfiants. À Nantes, trois personnes ont été placées en garde à vue dans la nuit de lundi à mardi en plus de deux perquisitions. Les forces de l’ordre se sont emparées d’une arme de poing, 600 grammes de cannabis et 1 000 euros en espèces.