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Le débat sur l’empiètement de la vie privée repart de plus belle depuis les récents attentats à Paris. Dans la lutte contre le terrorisme, le ministère de l’Intérieur pointe du doigt les communications cryptées.
Les lois sur la surveillance refont polémique
À l’heure où les attentats à Paris ont marqué les esprits, la sécurité intérieure remet sur la table la polémique des lois sur le renseignement. Dans la lutte contre le terrorisme, le gouvernement français pointe du doigt les communications, mais également les consoles cryptées. La dernière cible n’est autre que le Playstation Network (PSN), utilisé, selon le ministre belge de l’Intérieur, par les djihadistes de l’Etat Islamique pour communiquer. Ce gadget serait "très compliqué" à surveiller pour les autorités françaises.
Le PSN est difficile à surveiller
Le dossier de ces communications cryptées a été évoqué par Jan Jambon, le ministre belge de l’Intérieur, ce 11 novembre, avant les attentats à Paris.
Les autorités tentent actuellement de savoir si les djihadistes ont communiqué par le biais du PSN pour préparer leurs attentats. "La PlayStation 4 est encore plus compliquée à surveiller que WhatsApp. Ce qui m’empêche de dormir, c’est de penser à ces jeunes derrière leur ordinateur cherchant des messages de Daesh et des prêcheurs radicaux. Les gens pensent que les mosquées sont le lieu principal de recrutement. Mais aujourd’hui, ça se fait surtout en ligne", a déclaré le ministre de manière générale.
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