Invité par François Hollande pour la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, Nicolas Sarkozy a répondu favorablement à l’invitation du chef de l’Etat.
La commémoration de l’armistice de 1918 ce 11 novembre verra la participation de Nicolas Sarkozy après une absence depuis 2012.
"Une présence symbolique pour son pays et les Français"
Selon une information du journal le Monde, l’ancien président et actuel président du parti de droite aurait accepté l’invitation du locataire de l’Elysée pour la commémoration de l’armistice ce mercredi 11 novembre. Nicolas Sarkozy a reçu son invitation par courrier comme les autres anciens chefs d’Etat, Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Interrogés sur cette venue de Sarkozy, Les Républicains ont répondu qu’il ne s’agit aucunement d’un cadeau à son successeur. "Il ne s’agit pas de faire plaisir à François Hollande. Sa venue n’est pas un geste vis-à-vis de son successeur mais une présence symbolique pour son pays et les Français", ont expliqué ses proches.
Nicolas Sarkozy absent depuis 2012
Alors qu’il n’avait jamais assisté à la commémoration de l’armistice depuis 2012, le patron des Républicains s’y rendra cette année et sera aux côtés de François Hollande. "Les deux premières années, il était en retrait de la politique. Et l’an dernier, son agenda ne lui permettait pas de s’y rendre", a précisé l’entourage de l’ex-président au Monde. "Cette fois, il a jugé évident d’être présent pour rendre hommage à nos armées et montrer qu’il est pleinement engagé pour son pays", a ajouté la même source.
Les privilèges d’un ancien président
De son côté, l’Elysée a assuré que "Nicolas Sarkozy sera placé à la place qui est la sienne en tant qu’ancien chef de l’Etat – et non en tant que chef de parti – pour la simple et bonne raison que les chefs de parti ne sont pas invités. Selon toujours la présidence, Nicolas Sarkozy mérite que les règles appliquées à tous les chefs de l’Etat lui soit respectées.
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