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Les premières vérifications effectuées en France confirment une « tricherie » de la part du groupe allemand Volkswagen, selon la ministre, Ségolène Royal.
Intervenue sur France Info, la ministre de l’Ecologie a annoncé que « Sur les 10 voitures que nous venons de contrôler, de toutes marques, on observe que sur Volkswagen il y a un dépassement de 5 fois la valeur limite de la réglementation en oxydes d’azote, on a donc confirmation de la tricherie ».
Elle a alors précisé qu’en se rendant à Montlhéry pour voir le déroulement des tests, elle a constaté que les voitures des autres constructeurs testées ne présentaient pas le même cas que celles de la marque allemande. Chez ces autres constructeurs, l’écart entre le contrôle sur banc et le contrôle en conduite réelle est de "1,5 à 2", a-t-elle précisé. Volkswagen aurait donc largement dépassé les seuils légaux en matière d’émissions d’azote.
Selon le Parisien, qui relaye l’entretien, la ministre n’a pas apporté plus de précision sur les autres marques de voitures testées à Montlhéry. La ministre a par ailleurs soutenu "que ce n’est pas parce que Volkswagen a triché qu’il faut faire peser une suspicion sur l’ensemble des constructeurs français ".
"D’ici la fin du mois, nous aurons donc en grandeur nature un test qui sera homologué et qui pourra permettre le test sur la centaine de voitures représentatives des modèles commercialisés en France", a assuré la ministre.
Pour rappel, le constructeur allemand, Volkswagen, se trouve au cœur d’un scandale, soupçonné d’avoir équipé des véhicules avec un logiciel litigieux qui fausserait les contrôles antipollution. Cette fraude concernerait quelque 11 millions de véhicules dans le monde.
Consultez notre dossier sur le scandale Volkswagen
