Les réformes fiscales et sociales adoptées par le gouvernement ont impacté sur le niveau de vie des Français, selon une étude de l’INSEE, l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Pour réduire le déficit budgétaire, le gouvernement Français a adopté des réformes sociales et fiscales en 2014 qui ont, selon les dernières études de l’INSEE, réduit le niveau de vie de la population.
Une perte de 220 euros sur un an pour le niveau de vie moyen des ménages français a été constatée après l’adoption des réformes. Sans les réformes, ce niveau aurait été supérieur de 0,5 %. "Au global, ces nouvelles mesures ont permis de diminuer légèrement les inégalités de niveau de vie en France", a indiqué le directeur des statistiques démographiques et sociales de l’INSEE.
Les pauvres sont gagnants
Dans le "portrait social de la France" publié ce mercredi, l’INSEE souligne toutefois que "les pauvres sont gagnants". Avec la revalorisation du minimum vieillesse et du RSA, les personnes percevant 9000€ ont vu leurs ressources augmentées de 50€.
Quant aux ménages modestes, non classés pauvres, ils ont profité de la stabilité des prélèvements. Les "mesures ont visé à soutenir le niveau de vie des 10 % des ménages les plus modestes", ont précisé les responsables de l’INSEE.
Ceux qui ont constaté des répercussions négatives sur leur niveau de vie, après ces réformes sont surtout les classes moyennes et les plus aisés. Les Français dont les revenus dépassent les 56.000 € par an ont payé 500 euros d’impôts et de cotisations sociales supplémentaires en 2014.
Fabrice Lenglart, directeur des statistiques démographiques et sociales de l’institut a conclu que "Les nouvelles mesures prises en 2014 ont pesé sur les 50 % des ménages français qui sont parmi les plus aisés, via principalement celles qui visaient à accroître le rendement de l’impôt sur le revenu".
Tout ce qu’il faut savoir sur le Portrait social de la France