Le chef de l’état François Hollande qui a reçu les syndicats de police à l’Elysée jeudi a annoncé un plan global destiné à répondre à l’exaspération des forces de l’ordre.
La colère des policiers qui dure depuis quelques jours devra bientôt être apaisée après l’annonce de François Hollande ce jeudi à l’Elysée en recevant les syndicats de police.
Une nouvelle rencontre en mars
L’ensemble des syndicats ont estimé avoir été entendus par le président de la République, qui les verra à nouveau fin mars au terme de négociations conduites par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et dont le but est de déboucher sur un protocole d’accord. A l’issue de la rencontre de ce jour, François Hollande leur a proposé un plan global incluant une redéfinition des missions, afin de stopper les taches indues mais aussi une augmentation des moyens matériels, une modernisation de la chaîne pénale et, principalement, une amélioration des carrières et de certaines primes.
Des mesures fortes annoncées
"Nous avions des revendications fortes et nous avons eu des réponses précises, claires, qui correspondent à nos attentes, avec un calendrier précis", a confié Jean-Claude Delage au nom de la CFE-CGC et du syndicat Alliance. "Mais reste à savoir quel sera le financement de ces mesures", a-t-il ajouté. De son côté, Yves Lefevre, du syndicat Unité SGP police a déclaré que leur appel avait été entendu et que des mesures fortes avaient été annoncées. "Mais si le budget ne suit pas, il n’y aura pas de protocole d’accord", a-t-il prévenu.
La seule question qui inquiète les syndicalistes est : comment l’exécutif pourra financer les mesures annoncées, qu’ils ne peuvent pas encore chiffrer mais implique "des budgets importants", ont-ils déclaré à leur sortie de l’Elysée.