Les statistiques de la sécurité routière sont meilleures en septembre dernier qu’à la même période de 2014. Mais Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière veut varier les types de contrôles.
Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière souhaite aussi "réparer des mécanismes inefficaces", rapporte TF1. Il veut notamment mettre en place une nouvelle sanction pour que les entreprises puissent "dénoncer les gens qui conduisent leur véhicule".
Le Premier Ministre Manuel Valls a annoncé vendredi dernier qu’une nouvelle contravention en matière d’excès de vitesse va être appliquée. Elle cible les dirigeants d’entreprise qui ne communiquent pas les noms de leurs employés pris en excès de vitesse.
De nombreux employés échappaient à toute poursuite quand ils étaient flashés avec un véhicule d’entreprise. Les employeurs déclaraient alors à l’ANTAI (Agence nationale du traitement automatisé des infractions) ne savoir lequel de ses salariés était au volant de la voiture. Désormais, un chef d’entreprise encourt une contravention de 650 euros s’il ne dénonce pas son employé pris en excès de vitesse.
Selon la Caisse nationale de l’assurance-maladie des travailleurs salariés (Cnamts), près de 20 000 accidents routiers ont eu lieu dans le cadre du travail chaque année. Tous les ans, 115 personnes en moyenne sont tuées dans ces accidents et près de 2 000 se retrouvent avec une incapacité permanente. La route est la première cause de mortalité au travail en France, avec 20 % des accidents mortels.