Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian a annoncé des frappes aériennes françaises au-dessus d’un camp d’entraînement djihadiste. Cette seconde intervention de la France s’est déroulée en Syrie, près de Raqqa.
Un camp d’entraînement djihadiste bombardé
Pour la deuxième fois, l’armée française a bombardé le groupe Etat Islamique, en Syrie. "La France a frappé Daech en Syrie cette nuit, à Raqqa. Ce n’est pas la première fois, ce n’est pas la dernière fois", a annoncé Jean-Yves Le Drian, ce vendredi 09 octobre. Le but de ces frappes aériennes a été d’annihiler un centre de combattants étrangers de Daech, dans les environs de Raqqa. Toujours d’après le ministre de la Défense, le camp d’entraînement bombardé entraînait des djihadistes destinés à venir en France et dans toute l’Europe, en vue de commettre des attentats.
La menace est uniquement Daech
Le ministre de la Défense a précisé que les avions qui ont servi lors de cette frappe aérienne française en Syrie sont de type Rafale. Il a notamment ajouté que ce ne seront pas les seuls bombardements. D’autres sont donc à redouter dans les jours à venir contre l’Etat Islamique. Jean-Yves Le Drian croit bon de préciser que la menace est uniquement Daech. "C’est en Syrie que s’organisent potentiellement des attentats, que s’organise la formation de combattants étrangers dont la mission est de venir nous frapper ici", a-t-il rappelé.
Une mission difficile
Le ministre de la Défense déplore également les possibles pertes en vie humaine lors de ces frappes aériennes. Au cours d’une interview par Europe 1, il explique que "Daech s’est organisé de telle sorte que des enfants, des femmes, des civils soient en première ligne. Les responsables se cachent dans des écoles, des mosquées, des hôpitaux, ce qui rend l’action de la coalition en Irak et l’action de la France et d’autres partenaires en Syrie difficile, parce que nous ne souhaitons pas faire de victimes collatérales".