Les autorités françaises ont ouvert une enquête suite aux violences perpétrées par des salariés à l’encontre des dirigeants d’Air France. Pas moins de 26 salariés ont déjà été identifiés mais les investigateurs seraient toujours à la recherche des "meneurs".
Les autorités sont à la recherche des "meneurs"
La crise d’Air France n’est pas encore un dossier clos. Les brutalités perpétrées à l’encontre de deux cadres de la compagnie aérienne ont poussé les autorités à ouvrir une enquête. A ce jour, au moins 26 salariés soupçonnés d’avoir violenté ces responsables ont déjà été identifiés ou sont en cours d’identification. La plupart d’entre eux seraient des agents de maintenance et au sol, d’après les enquêteurs de la police aux frontières (PAF). Les investigations s’avèrent compliquées car le degré d’implication de ces salariés "varie de l’acte de vandalisme à l’agression physique", selon les enquêteurs. Par ailleurs, les véritables "meneurs" de ces violences à Air France sont toujours recherchées.
Plusieurs personnes déjà identifiées
Parmi les personnes identifiées, trois ou quatre sont nettement visibles sur les vidéos enregistrées par les caméras de surveillance. Huit manifestants portant l’enseigne CGT et quatre autres estampillés FO figureraient également parmi les identifiés. Cependant, les autorités n’ont pas encore trouvé de preuves tangibles concernant l’implication directe de ces douze salariés dans les violences au sein de la compagnie Air France.
Deux hôtesses et deux pilotes auront aussi des comptes à rendre. Les deux pilotes sont soupçonnés d’avoir facilité l’entrée des manifestants par l’ouverture des portes avec leurs badges. Une source proche du dossier rapporte que l’une des hôtesses suspectées "a détourné volontairement une caméra de surveillance de son axe, pensant que cela empêcherait la sécurité d’identifier les intrus, le jour du comité d’entreprise qui a dégénéré".