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Alors que des aéroports de France vont être privatisés, l’Etat a fait le choix de ses banques conseils.
La France se lance dans de grosses privatisations de ses aéroports, parmi les plus importantes depuis des années. Pour ce faire, l’État a sélectionné ses banques conseils. D’après les informations relayées par Le Figaro ce vendredi, l’Agence des participations de l’État (APE) a confié à HSBC le pilotage de la cession de l’aéroport de Lyon, tandis que Mediobanca a été retenu pour gérer l’aéroport de Nice. Les deux opérations concomitantes devraient intéresser de nombreux candidats, acteurs historiques de l’exploitation aéroportuaire ainsi que des spécialistes des concessions et fonds d’investissement attirés par les actifs d’infrastructures.
Les premiers concernés par cette privatisation sont les aéroports de Nice et de Lyon, après celui de Toulouse. Pendant longtemps, une multiplication des plateformes aéroportuaires a été constatée sur le territoire français afin de désenclaver les régions, rapporte La Tribune. L’État et les collectivités locales assuraient le financement et les compagnies aériennes effectuaient le remboursement des investissements en versant les redevances aéroportuaires. L’État s’est alors lancé dans une politique de privatisation des aéroports pour pouvoir renflouer ses caisses et permettre aux aéroports de trouver de nouvelles sources de financement.
Cette vente des troisième et quatrième aéroports français derrière CDG et Orly intervient un an après que l’Etat a vendu 49,9 % du gestionnaire de l’aéroport de Toulouse à un consortium sino-canadien, la privatisation des aéroports de Lyon et Nice devrait apporter quelques centaines de millions d’euros aux caisses de l’État. Ce dernier continuera de garder la propriété des terrains, des bâtiments et la régulation de l’activité.