L’analyse d’une quarantaine d’eaux embouteillées (de source ou minérales), mandatée par les professionnels, révèle qu’aucune trace d’hormones, ou de médicaments n’a été découverte.
Selon la Fédération nationale des eaux conditionnées et embouteillées (FNECE), "la très grande qualité des eaux embouteillées en France se trouve confirmée".
Hélène Budzinski, chercheuse au CNRS et responsable du laboratoire de physico et toxico-chimie ( Bordeaux), spécialisé dans les nano-traces a précisé n’avoir "pas retrouvé de substances pharmaceutiques ni d’hormones ni de phtalates" dans les eaux en bouteille. Contrairement à l’expertise d’une association de consommateurs datant de 2013 donc, l’eau en bouteille ne contiendrait aucune trace de médicaments ou d’hormones. L’analyse mandatée par les professionnels des eaux embouteillées et publiée cette semaine indique par contre que les eaux de sources, minérales testées avaient des traces de pesticides mais à « des niveaux infinitésimaux ».
Selon 20minutes, le CNRS a analysé en un an 40 eaux, soit 70 % du marché à leur sortie de la source. Le laboratoire a recherché 330 molécules dont 172 médicaments, 117 pesticides, 11 hormones, ainsi que des acides perfluorés, alkylphénols, phtalates.
Les analyses ont également révélé la découverte de pesticide, en quantité réduite, dans 22% des échantillons. Ces doses seraient deux fois moins que la limite imposée par la réglementation des eaux minérales naturelles. Il s’agit de l’atrazine, affirme Hélène Budzinski, précisant que la substance qui n’est plus utilisée depuis 2003 est très persistante dans l’environnement.
Les analyses ont été effectuées par le Laboratoire de physico et toxico-chimie de l’environnement de Bordeaux.
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