La France a promis d’accueillir des réfugiés, mais ce n’est pas pour autant que cette décision soit accueillie dans l’enthousiasme général. Tel est le cas pour cette petite commune d’Isère qui n’accepte d’accueillir que des migrants chrétiens.
La commune n’accueille que des réfugiés chrétiens
La commune de Charvieu-Chavagneux (Isère) n’a rien contre l’accueil des migrants en France. Elle s’est même déclarée prête à accueillir certains réfugiés mais "à la condition expresse que ce soit une famille chrétienne". La raison à ce choix serait que les chrétiens "ne procèdent pas à la décapitation de leur patron". Le texte qui avait été préalablement mis en délibération avait été approuvé à l’unanimité par le conseil municipal. Par cette décision, la mairie qui est majoritairement de droite affirme vouloir "pallier la politique étrangère irresponsable de l’Etat en accueillant une famille de réfugiés, à la condition expresse que ce soit une famille chrétienne".
Une décision qui commence à se répandre
Le conseil municipal a expliqué que les réfugiés chrétiens ne "mettent pas en danger la sécurité d’autrui ; qu’ils n’attaquent pas les trains armés de kalachnikov, qu’ils n’abattent pas des journalistes réunis au sein de leur rédaction et qu’ils ne procèdent pas à la décapitation de leur patron comme nous l’avons vu à quelques kilomètres de notre commune." Dans le même état d’esprit que la mairie de Charvieu-Chavagneux, deux autres maires de droite ont également déclaré ne vouloir accueillir que des migrants chrétiens.
Le Premier ministre Manuel Valls leur a rétorqué sèchement que le droit d’asile était universel et qu’il ne fallait pas trier en fonction de la religion. A l’heure où la France se dit prête à accueillir 24.000 réfugiés dans les deux années à venir, cette décision ne semble toujours pas faire l’unanimité.