Charles Simon qui ne peut être licencié et qui attendait une affectation depuis 12 ans va enfin voir son rêve exaucé. Coincé par ses employeurs à la SNCF dans un placard en or, il se verra finalement proposer une affectation début septembre.
Charles Simon, le cadre de la SNCF placardisé
Le cas de Charles Simon à la SNCF a fait mourir d’envie plus d’un. Sûrement, l’herbe est toujours plus verte de l’autre côté de la haie, car le cadre lui, n’aime pas sa vie. Ayant découvert une fraude de plusieurs millions d’euros au préjudice de SNCF, le salarié s’est vu depuis placardiser. En effet, il ne pouvait pas travailler vu qu’il attendait une affectation qui n’est jamais venue. Toutefois, il percevait chaque fois un salaire net de 5000 euros par mois malgré son inactivité. La situation qui semblait sans fin pourrait pourtant se dénouer prochainement.
Une affectation attendue au mois de septembre
La SNCF vient d’annoncer qu’elle va prochainement mettre fin à toutes les négociations engagées avec Charles Simon. La compagnie de transport ne lui versera aucun dédommagement et comme l’homme le souhaitait, il "sera affecté à un nouveau poste à partir du 1er septembre". Ce dernier recours n’a toutefois pas l’air d’enthousiasmer le principal intéressé. En effet, pour lui, cette offre est purement une "mutation disciplinaire". Il précise d’ailleurs qu’il n’a jamais été informé de ces changements. Le cinquantenaire avoue d’ailleurs qu’il aurait voulu des négociations sur ces conditions de départ. "Si on me propose un poste, je demande un dédommagement", ajoute-t-il.
La version des faits, selon la compagnie de transports
La compagnie de transports avait nuancé la version de son salarié dans de précédentes déclarations. La SNCF certifie que Charles Simon s’est vu proposer plusieurs affectations mais qu’il les a toutes refusées. Par ailleurs, l’entreprise indique que cet employé n’a déposé aucune plainte par rapport à son sort. Elle considère donc l’attitude du cadre supérieur comme malintentionnée. Dans ses démarches judiciaires, Charles Simon a réclamé 500.000 euros de dédommagement pour son inactivité, toujours d’après la SNCF. Un véritable tollé, selon les responsables sachant que le salarié a presque touché 800.000 euros pour ne pas avoir travaillé durant 12 ans. Toutefois, l’homme ne compte pas s’arrêter là et il entend engager une demande de dommages et intérêts pour sanction injustifiée auprès de la Cour d’appel de Paris.