La canicule continue de sévir dans les départements du centre-est et du sud-ouest de la France. Les agriculteurs craignent même une situation "pire qu’en 2003" avec ces plus de 50 départements en restriction d’eau.
69 départements privés d’eaux sous la canicule en France
69 départements sont privés d’eaux depuis la vague de chaleur qui s’est abattue sur la France. En effet, sachant combien le peuple a besoin d’eau, les autorités ont pris des mesures pour la restriction de l’eau dans plus de 52 départements français.
La situation préoccupe en premier les éleveurs et les agriculteurs. En effet, dans la vallée du Rhône ou encore dans le Tarn, les terrains de cultures sont privés d’irrigation. D’après les agriculteurs, la situation pourrait être pire que celle de 2003 avec une baisse considérable du rendement agricole et des produits sur le marché.
Les préfectures décideront de la restriction d’eau
Bien que les nappes phréatiques maintiennent un bon niveau d’eau, l’irrigation qu’elles permettent serait très limitée. Ce qui a conduit les autorités à prendre des mesures strictes sur la distribution d’eau en France.
Cette restriction d’eau imposée par le gouvernement dans les 69 départements est d’ailleurs suivie de près. La distribution parcimonieuse de l’eau est donc du ressort des préfectures. Elles seront les seules à décider de la proportion d’eau à accorder à chaque entité. Bien entendu, ce pouvoir de restriction d’eau ne porte que sur une durée déterminée. Une fois que la canicule s’arrêtera, la consommation reprendra son cours normal.
Restriction de l’eau dans les départements : Les méthodes
Quatre niveaux vont permettre de déterminer le degré de restriction. Le premier (bleu clair) informe juste à la vigilance sur la consommation d’eau.
Le second (jaune) donne aux pouvoirs publics le droit de réduire les prélèvements d’eau pour l’agriculture jusqu’à 50%.
Le troisième (orange) autorise aux préfets la limitation des prélèvements agricoles qui vont au-delà de 50%.
Le quatrième niveau (rouge) signifie une interdiction aux prélèvements non-prioritaires, à l’exception des fins sanitaires, et de la sécurité civile. Il est important de suivre les décisions imposées par la préfecture sous peine d’une amende de 1500 euros cumulative à chaque infraction constatée.