Tous les ans, les tirs de mortiers font une cinquantaine de victimes, avec parfois des blessures graves. Certains feux d’artifice seront aussi interdits.
Le même rituel s’observe chaque année : les soirées du 14 juillet, tout comme celles du 31 décembre, riment avec pétards en tous genres et mortiers d’artifice. Le problème, c’est que ces engins parfois de fabrication douteuse, peuvent être très dangereux. Quelques 55 victimes de la manipulation de ces explosifs ont été recensées en Ile-de-France lors de ces soirées.
La préfecture de police lance une campagne de prévention pour attirer l’attention sur les dangers des tirs de mortier et les "mains de pétard", expression utilisée par les spécialistes de la chirurgie orthopédique pour parler des blessures aux mains provoquées par ces engins.
En effet, les tirs ratés peuvent avoir des conséquences graves, telles que blessures et mutilations pour les utilisateurs comme pour les victimes collatérales. "Ces blessures s’apparentent à celles induites par des munitions de guerre telles que des grenades, mortiers, bazookas", indique la préfecture de police.
La plupart du temps, ces lésions prennent la forme de plaies graves à la main, notamment au pouce. Des plaies au visage sont également possibles, et elles peuvent être mortelles. Et face aux risques de trouble à l’ordre et à la sécurité publics, l’utilisation, la vente, le transport de tous ces articles pyrotechniques sont strictement interdits à Paris et les trois départements de la petite couronne que sont les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis depuis ce week-end et jusqu’au mercredi 15 juillet.