Lutte contre le harcèlement dans les transports : les 12 engagements du gouvernement

Le gouvernement a présenté ce jeudi 9 juillet le plan national de lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun. Celui-ci comprend 12 engagements très importants. Des mesures vraiment nécessaires, car la situation est beaucoup plus qu’alarmante. Selon le rapport du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes en avril, 100% des femmes sont victimes de harcèlement dans les transports. Cela peut être du sifflement, des mains aux fesses, des injures, du compliment lourdingue…

Les cinq premiers engagements de ce plan national consistent surtout à prévenir le cas de harcèlement. Ce sont des "marches participatives" d’usagères sur le terrain pour identifier les infrastructures manquantes pouvant favoriser cette insécurité, "une campagne de sensibilisation" pour rappeler que ces actes sont bien punis par la loi, "des messages pérennes" à transmette aux voyageurs, "l’expérimentation de l’arrêt de la demande pour les bus la nuit" et "la mobilisation des services de l’Etat sur tout le territoire".

Le deuxième volet regroupe les mesures à prendre face à une situation de harcèlement ou de violences sexuelles : les "services d’alerte téléphoniques plus efficaces", "l’alerte pas SMS" que la SNCF va mettre en place avant la fin d’année, "le développement de nouveaux outils numériques d’alerte et de signalement" et le "travail continu de suivi du phénomène".

Le troisième groupe de mesures correspond à l’accompagnement des victimes dans des transports publics non sexistes, d’où la nécessité "des personnels mieux formés", l’encouragement voire la favorisation de la "mixité dans des entreprises de transport" et la "lutte contre la diffusion des messages sexistes" qui va être accompagnée d’un travail dur pour l’élimination de ces messages dans des transports en commun.