L’accès du ministère des Finances a été bloqué ce matin par une vingtaine de membres de Greenpeace qui entendent dénoncer les investissements dans le nucléaire.
Les manifestants de Greenpeace demandent aussi que les énergies renouvelables soient davantage soutenues, rapporte Le Figaro. Ils ont disposés des boîtes métalliques dans lesquelles ils ont pris place devant les cinq portes d’entrée du ministère pour obstruer le passage, peu avant 08H30.
Une banderole longue de plusieurs mètres, avec l’inscription : "Faillite du nucléaire, arrêtons les frais", a été déployée sur la façade de l’entrée, rue de Bercy, un peu avant 07H00 pendant environ une heure. Pour l’organisation écologiste, il s’agit d’empêcher symboliquement la fuite de milliards d’euros d’argent public dans des investissements à perte.
L’ONG souligne qu’à l’heure où les coûts de la filière nucléaire explosent, les énergies renouvelables sont en pleine expansion partout dans le monde. Greenpeace lance une pétition pour demander à François Hollande "des engagements concrets pour les renouvelables d’ici la COP21", la conférence climat de l’ONU qui sera organisée à Paris en décembre.
L’organisation écologiste met en avant la situation d’Areva, qui a enregistré de très lourdes pertes, et l’endettement élevé d’EDF pour dire que "le mythe de l’économie florissante du nucléaire a fait long feu".